Isla Mujeres, cette île faisant face à Cancùn
(Isla Mujeres, 30 à 40 minutes de ferry), s’étire sur plusieurs kilomètres de long (7 kilomètres) alors qu’elle ne fait que quelques centaines de mètres de large.
Fréquentée par les mayas qui y ont édifié un temple en l’honneur de la déesse de la lune et de la fertilité, son nom qui nous a intrigué, trouve son origine dans ce lointain passé. Mais ce passé est peu présent sur Isla Mujeres qui est entièrement dédiée au tourisme. Nous avons choisi un hôtel dans le centre, légèrement en arrière des rues piétonnes animées et bruyantes. Les seuls moyens de locomotion offert au touristes sont le vélo, le scooter et la voiture de golf. Nous avons opté pour se dernier moyen de locomotion, original et, ce que nous allions très vite découvrir, peu confortable sur les routes de cette petite île, remplies de nid-de-poules et de « dos d’âne » très hauts…
Partons à la découverte de cette île ! La plage nord, proche du centre, est superbe et, à notre avis, c’est la plus attrayante de l’île. Le sable blanc très fin, l’eau turquoise, les cocotiers offrant une ombre bienvenue, les petits restaurants de plage, etc… tout est fait pour le farniente !
Après un bain bien mérité au vu de la chaleur ambiante, nous avons commencé à faire le tour de l’île.
Très vite, le milieu de Isla Mujeres est plus une langue de terre avec deux routes parallèles, reliant le nord au sud. La côte est, essentiellement constituée de récifs est sauvage, déconseillée aux nageurs du fait de ces violents courants. De plus, le vent relativement fort (contrairement à la côte nord toute proche), ne nous a guère donné envie d’y rester. Le sud de l’île, constitué de falaises abruptes, accueille le temple maya dans un panorama que nous avons trouvé sublime. L’endroit parfait pour faire des photos souvenirs !
Après avoir repris notre monture pétaradante et aux freins incertains (ça pimente la route !), nous avons longé la côte ouest où nous avons trouvé (en chechant un peu, quand même) quelques petites plages avec pour vue la zone hôtelière de Cancùn… on a déjà vu plus joli panorama !
Le tour étant fait, nous sommes retournés à la plage nord pour un dernier bain. La température (de l’eau comme de l’air) était toujours aussi chaude !
La soirée nous permit de découvrir l’animation des rues piétonnes de ce petit centre entièrement dédié au tourisme… Difficile de trouver de l’authenticité sur cette île ! Après avoir déambulé à la recherche d’un restaurant agréable et nous permettant de finir cette belle journée bien remplie, je fût attiré par un lieu sortant du lot au nom évocateur de « El patio de la musica ». Après avoir demandé de découvrir les lieux avant de nous décider, nous avons découvert un patio arboré avec une scène de spectacle menant à une terrasse à l’étage où se produisait un chanteur-guitariste visiblement pas mexicain.
Le lieu nous plu d’emblée pour son cadre bien pensé et agréable. Les plats se révélèrent bons, variés et pas plus chers qu’ailleurs (sur Isla Mujeres, comme sur beaucoup d’île, où on vous attend, tel une proie captive, une fois le dernier ferry parti). Notre choix fût conforté lorsque le groupe de la soirée s’installa et nous offrit 2h00 de concert rock déjanté ! Vraiment une bonne expérience grâce à ce groupe talentueux et surtout son chanteur à la palette de tonalité de voix étendues ! Il nous a même offert une chanson en compagnie de son jeune fils qui se prépare à prendre la re
Le lendemain nous repartons pour Cancùn afin de récupérer la voiture que nous avions loué pour découvrir le reste de la péninsule du Yucatan. Juste avant d’embarquer sur le ferry nous rencontrons un défilé d’école et de cavaliers, comme si Isla Mujeres, temple du tourisme, voulait nous laisser une image authentique positive de notre court séjour…
A nous Playa de Carmen, Tulum, Valladolid, Chichen Itza, Merida, Campeche, Calakmul…
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