2 destinations originales du littoral mexicain pour un séjour Mexique !
L’île de Holbox & la côte pacifique du Oaxaca !
L’idée peut paraître un peu farfelue de faire un article sur 2 destinations de notre séjour au Mexique si éloignées l’une de l’autre (Holbox est à l’extrémité du Yucatan, donc sur la côte atlantique, alors que la côte pacifique du Oaxaca se trouve au sud du Mexique) mais, ces deux destinations ont en commun de bénéficier de paysages splendides et d’une exploitation touristique « raisonnée ». Dans les deux cas, l’homme arrive à cohabiter avec son environnement avec bonheur et pour le plus grand bien des deux.
Holbox
Tout d’abord, l’île d’Holbox et son chapelet de petites îles sauvages se trouvent sur la côte nord de la péninsule du Yucatan. Cette côte est encore préservée du tourisme de masse. La première station balnéaire, Playa del Carmen, est à plus de 2h30 et la route qui mène à l’embarcadère du ferry menant à cette île n’offre qu’un paysage de forêt vierge et de petits villages parsemés dans cet univers bien sauvage.
Embarquant donc sur l’un de ses ferries, nous découvrons une côte tout aussi sauvage et au relief aussi plat que durant notre trajet terrestre. Le chapelet d’îles se profile à l’horizon, révélant une végétation faîte de mangroves où les oiseaux ont élu domicile dans cet enchevêtrement de branches. Plus nous avançons dans cette traversée d’une petite demi-heure, plus nous pouvons admirer le vol de ces centaines de volatiles, d’espèces diverses, qui occupent ces contrées où la présence humaine reste faible.
Seule l’île principale de Holbox abrite la principale agglomération ainsi quelques habitations isolées sur la côte nord-ouest, situées non-loin de l’ancien village qui fût détruit par un précédent cyclone. Car, si le Yucatan est peu sujet au passage de cyclone, la côte nord de la péninsule subit les assauts réguliers de ces phénomènes météorologiques dévastateurs. Le dernier, passé voilà quelques années, a totalement détruit leur village ancestral que les habitants ont décidé de faire renaître, tel un Phénix, à quelques centaines de mètres, dans une zone plus abritée.
Dès que nous accostons, nous quittons le petit port pour rejoindre le « centre-ville’. Toutes les rues sont en terre-battue (par temps de pluie, elles se transforment en des couloirs de boue et par endroits en mares) et le resteront. Les seuls moyens de transport sur l’île sont le vélo, les voiturettes de golf (souvent équipées de suspensions et petits pneus « 4X4 ») et les pieds ! Telle est la volonté des habitants et c’est très bien ainsi !
L’urbanisation reste simple, sans immeubles élevés (tant mieux !) et, nous avons plaisir à découvrir les différentes rues et ses petits commerces, restaurants, épiceries, échoppes diverses, etc… tous dédiés au tourisme, principale activité de l’île. A l’opposé du port, la côte nord-ouest déroule une magnifique plage faîte d’un sable blanc très fin où les cocotiers contribuent à vous offrir un « paysage de carte postale ». Comme toute côte ouest qui se respecte, le soleil offre le splendide spectacle de son coucher et de l’embrasement du ciel en de multiples couleurs rougeoyantes.
Les hôtels, de tailles raisonnables, sont bien entendu au premières loges pour offrir à leurs clients lors de leurs séjour Mexique, une place de choix pour le spectacle dans le confort. Mais, la plage accueille tout autant les touristes et locaux venant de toute l’île. Disons-le franchement, les couchers de soleils répondent à toutes les attentes. A chaque fin de journée, une foule de touristes se rend sur cette plage, comme l’on se rend à une représentation de spectacle, pour assister au déclin de ce soleil, symbole de vie et de chaleur, qui laisse sa place à la voute céleste, constellée d’étoiles. A voir absolument lors d’un séjour Mexique !
A la nuit arrivée, les festivités s’imposent et le bar le plus célèbre de l’île, le « Hot Corner », avec ses concerts live et son ambiance conviviale et sympathique vous dispensent un tout autre spectacle, moins méditatif et beaucoup plus festif. Quelques excursions en barque (des lanchas, comme les nomment les locaux) ainsi que quelques promenades à vélo finiront de vous révéler les beautés de cet archipel. Un lieu à découvrir rapidement car sa notoriété s’intensifie et l’île risque d’évoluer avec un afflux touristique beaucoup plus important !
Oaxaca
Changeons de côte pour nous rendre sur la côte pacifique du Mexique et plus particulièrement dans la province du Oaxaca. Cette destination est un peu un hasard pour nous. Disposant d’une dizaine de jours de libres sur notre séjour en Amérique Latine, nous avons décidé d’aller explorer cette côte beaucoup moins connue que celle du Yucatan.
Arrivant en avion à Mexico, nous avons de suite pris la route pour Acapulco, à 400 kilomètres de là, cette célèbre station balnéaire, qui s’est développée dès les années 50, est reliée à la capitale mexicaine par une belle autoroute. Les paysages montagneux que nous traversons sont extrêmement desséchés (nous sommes au mois d’avril, fin de la saison sèche) et le thermomètre extérieur s’affole à plus de 38°, la climatisation de la voiture peinant à refroidir l’habitacle.Heureusement, la côte offre des températures plus supportables.
L’urbanisation intensive et le manque de charme d’Acapulco, nous font reprendre la route dès le lendemain pour notre destination finale, que nous atteindrons au bout de 6h30 d’une route nous révélant les paysages de la province du Guerrero et du Oaxaca (il est aussi possible d’arriver directement sur cette côte grâce à l’aéroport de Puerto Escondido ou de Santa Maria de Huatulco). Pour la première fois, nous découvrons des forêts de cocotiers, de manguiers, des champs de bananiers, de papayers, d’ananas, etc… La végétation est, là encore, très sèche mais, les abords côtiers accueillent une végétation bien plus verdoyante. Les températures, bien qu’encore élevées, se révèlent plus agréables, plafonnant légèrement au-dessus des 30°.
Pendant ce séjour Mexique, nous posons provisoirement nos bagages à Puerto Escondido et qui sera notre base pour découvrir les alentours. Cette station balnéaire a été créée dans les années 70, sous l’impulsion du gouvernement mexicain pour promouvoir cette côte peu fréquentée dans la province très rurale du Oaxaca. Elle offre plusieurs plages dont certaines ont attiré les surfers du monde entier dont le champion Kenny Slater. Un championnat de surf (entre autres activités nautiques) est organisé chaque année au mois de novembre et lance la saison touristique (jusqu’à fin avril, la saison des pluies se déroulant de mai à octobre).
Puerto Escondido a le mérite d’avoir eu un développement important mais mesuré et, rares sont les immeubles disgracieux à gâcher le paysage. Le climat y est particulièrement doux quasiment toute l’année, où seules deux saisons sont présentes :
Une saison sèche et relativement tempérée de novembre à mai;
Une saison humide aux températures plus élevées, de mai/juin à novembre.
Alternant criques rocheuses, aux eaux plus calmes et larges plages d’un beau sable doré, cette ville de 45 000 habitants et ses alentours offrent un véritable havre de paix dans un cadre idyllique. Nombres de canadiens et américains ne s’y sont pas trompés et y ont élu domicile. L’arrière pays montagneux permettant de découvrir d’autres paysages sauvages et préservés d’un Mexique rural méconnu.
Poussant un peu plus loin notre exploration contemplative dans ce séjour Mexique, nous découvrons les petits villages conjoints de Mazunte et San Augustinillo (mais aussi de Zipolite et Puerto Angel qui nous ont un peu moins plu). Tous deux possédants des infrastructures modérées, ces villages font preuve d’une volonté évidente de ne pas nuire aux paysages montagneux environnants.
Déjà, les touristes se pressent dans les rues pavées menant aux plages bordées de roches ocres foncées qui les protègent de l’assaut des vagues fougueuses de l’océan pacifique. Il n’est pas nécessaire d’être devin pour s’apercevoir que l’avenir de ces petites agglomérations sera lié au tourisme. Pour l’instant, ce développement est fait de manière raisonnée. Les petites rues passantes accueillant tout un foisonnement de commerces bigarrés dédiés aux touristes. Une certaine joie de vivre nonchalante se ressent imperceptiblement…
L’une des attraction consiste à aller en fin d’après-midi à la Punta Cometa (à quelques centaines de mètres du centre du village de Mazunte) pour admirer depuis un promontoire rocheux le coucher de soleil sur la côte sauvage environnante. La foule y vient déjà en masse et la procession des personnes, de toutes origines, arpentant gaiement le chemin menant à cette pointe est déjà en soi tout un spectacle ! Encore une fois, nous assistons à ce spectacle magique du coucher de soleil, plongeant dans l’océan. Magique !
Cinq mois se sont écoulés entre la découverte de Holbox et celle d’une partie de la côte du Oaxaca. Nous avons été autant charmé, pendant ce séjour Mexique, par les paysages et la reposante quiétude de ces deux destinations (en toute sécurité et tranquillité !). La nature et l’environnement sont dans les deux cas préservés et le tourisme y trouve une place qui est encore peu nuisible pour eux. Là est l’un de leur point commun. Bien entendu, nous avons une préférence mais nous ne vous la révélerons pas car il nous semble vraiment préférable que chacun se fasse son opinion… et découvre de visu ces sites.
En tout cas, ces deux destinations font partie de nos meilleurs souvenirs de notre séjour Mexique de près de 6 mois dans 6 pays de l’Amérique Latine !
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