Le lac Titicaca au Pérou en novembre !
Le lac Titicaca ! Voilà un nom, tout comme le machu picchu, que je connais depuis les cours de géographie de mon enfance, cela me paraissait si loin, hors de portée , depuis mon petit village, c’était surtout une raison de sourire avec les autres élèves, un peu cachés derrière notre pupitre…
Ce lac immense du Pérou de plus de 8000 kilomètres carrés , le plus haut du monde à près de 4000m d’altitude, d’un bleu intense sous le soleil, voilà qu’un matin de novembre depuis la baie de notre hôtel, je l’ai trouvé sous mes yeux ! C’était trop beau , pour reprendre l’expression de mon petit fils Jules… Une émotion intense que je ressens encore.
Puis, j’ai eu le privilège de naviguer sur le lac Titicaca, au milieu des roseaux parfois et des canards aussi, ces roseaux qui servent aux autochtones, les Uros à construire leurs îles flottantes sur lesquelles ils vivent avec en toile de fond la ville de Puno, dont la couleur des maisons se confond à l’horizon avec l’ocre de la terre des montagnes du Pérou.
Quand, à la saison des pluies le niveau du lac monte, les racines des roseaux se détachent et les hommes en profitent pour découper des parcelles qui flottent comme des bouées. C’est ainsi que ces carrés flottants, reliés entre eux et fixés par des pieux d’eucalyptus au fond du lac, forment les îles.
Ces roseaux (las totoras) de différentes tailles sont utilisés non seulement pour construire l’île mais ils servent aussi à la construction des maisons et des belvédères, ces sortes de miradors qui permettent la surveillance, et aussi paraît-il aux amoureux pour avoir un peu plus d’intimité ! et c’est surtout de ces postes d’observation qu’on peut le mieux communiquer par téléphone avec sa petite amie surtout si elle étudie sur le continent ! Coutumes ancestrales certes mais avec un portable !
Les totoras permettent aussi de fabriquer des embarcations pittoresques, avec des têtes de dragons en proue, pour naviguer d’îles en îles et emmener les enfants à l’école et ce sont les femmes qui pagaient ! Pendant que les hommes, eux, confectionnent de magnifiques mobiles appréciés des touristes. Pour compléter, cette plante a une partie comestible proche de la racine dont le goût est proche des cœurs de palmiers et bien évidemment elle sert de combustible !
La pêche est l’unique moyen de subsistance de ce peuple flottant, pêche qu’il troque à Puno contre d’autres denrées. Ces îles flottantes, un endroit privilégié, serein, de toute beauté, au bout du monde, que l’on quitte à regret
Alors, et vous votre voyage au Pérou ! c’est pour quand ?
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