Mexique Cancún
En choisissant le Mexique et une arrivée à Cancun, nous nous attendions à un dépaysement important !
Avec toutes les images folkloriques que l’on peut attacher à ce pays attachant, ce premier séjour Cancun nous combla sur ce point !
Cancun
Après avoir pris un « bus collectivo », un fourgon-bus qui permet de desservir toute la ville à moindre coût, nous sommes arrivés sur une artère principale, en plein cœur de ville.
Dès notre descente du bus, une chose nous frappa : les mexicains aiment la musique ! Ça tombe bien, nous aussi ! Mais eux, aiment la musique si possible forte (voire très forte) et sans tenir compte de celle du voisin. Résultat une belle cacophonie qui se retrouve régulièrement afin d’attirer le client !
Après quelques pas et au détour d’une rue plus calme, nous sommes arrivés au « Mercado 23 ». Ce célèbre et pittoresque marché de Cancun est constitué d’un dédale de petite ruelles remplies d’échoppes vous proposant des légumes, de la viande (ne cherchez pas la chambre froide), des friandises et autres spécialités locales, de l’artisanat, des vêtements, etc.. Entouré par plusieurs grandes avenues modernes, il nous apporta de suite la couleur locale avec un certain nombre de clichés que nous pensions rencontrer durant notre voyage au Mexique.
L’heure matinale et notre appétit nous rappelant la nécessité de prendre un petit déjeuner, nous nous sommes installés dans un petit restaurant de ce marché qui visiblement faisait « salle-comble », ou devrais je dire « terrasse-comble », fréquenté autant par les touristes que les mexicains. N’ouvrant que pour les petits déjeuners, vous trouverez à sa carte plusieurs menus qui ne dépasse pas les 70 à 80 pesos (environ 4 €) avec des œufs, de la salade de fruits,de la soupe, des tortillas, des toasts, café, etc…
En prime les musiciens de rues qui nous jouaient un répertoire typique. Bref, nous sommes ressortis l’estomac rempli jusqu’au soir, parés à découvrir cette ville grouillante de vie !
Premier constat,
la ville de Cancún, sortie de sa zone hôtelière sur la lagune, est essentiellement constituée de petites habitations carrées assez pauvres, ne comptant la plupart du temps qu’un rez de chaussée.
L’organisation de ces rues n’est pas évidente. Nous avons l’impression qu’il s’agit d’un gros village qui aurait eu une croissance importante pour devenir une très grosse ville (environ 630 000 habitants) afin de répondre à la demande touristique. Cancún est devenue capitale touristique du Yucatan sans y avoir été préparée, à l’opposé de la capitale administrative de Merida (770 000 habitants environ) au style colonial, très structurée, présentant nombre de monuments. Seules les grandes avenues sont occupées par des bâtiments plus cossus et plus reluisants.
Lorsque nous découvrîmes la zone hôtelière, avec ses immeubles de plusieurs dizaines d’étages, alignés face à la mer, comme « au garde à vous », nous fûmes choqués par l’antagonisme avec le centre ville. D’un côté une ville pittoresque et typique des villes d’Amérique latine, constitué de bâtiments bas, de petites maisons en plus ou moins bon état, selon les quartiers.
De l’autre des immeubles immenses, s’appropriant les plages, avec des hauteurs extrêmes qui ont poussé tels des champignons pour satisfaire un appétit débordant d’une certaine conception des vacances. On a l’impression que ces « temples » dédiés au tourisme de masse asservissent cette ville au profit d’un tourisme de masse peu qualitatif.
Heureusement, Cancún c’est aussi la zone de Puerto Juarez et de Punta Sam.
Puerto Juarez
Nous avons volontairement choisi un logement excentré sur cette côte plus sauvage, un peu avant Punta Sam, car il offrait un calme certain, idéal pour s’acclimater et se remettre des 12 heures du vol Cancun sur cette côte plus sauvage.
Puerto Juarez est un petit port de pêche qui accueille aussi l’embarcadère des Ferries pour Isla Mujeres, une île juste en face de Cancún. Loin de l’activité débordante du centre ville, cette côte offre à la vue quelques belles plages publiques quelques embarcadères pour petits bateaux de pêche, quelques barques posées sur le sable mais surtout plusieurs cabanes-restaurants au bord de l’eau.
Barnum pour protéger du soleil, tables et chaises en plastique, ces restaurants sans prétentions ont le mérite d’être authentiques et de vous servir de bons plats de poisson à tarifs raisonnables.
Punta Sam
En avançant sur Punta Sam, nous rencontrons plusieurs maisons cossues datant un peu. Certaines semblent même abandonnées. Cette côte, bien que touristique, tranche avec la zone hôtelière… enfin presque ! A notre arrivée au bout de Punta Sam, nous découvrons un immense immeuble hôtelier assez ancien et un autre en construction. L’art et la manière de dénaturer une côte si belle avec ses eaux turquoises et sa brise marine caressant cette plage de cocotiers…
Isla Mujeres
Derrière cette côte, la jungle, plus ou moins marécageuse est proche, révélant ici ou là quelques vestiges mayas. Notre vision sur le ferry nous emmenant à Isla Mujeres fût à la fois superbe et désolante, nos pensées nous ramenant sur les beautés que la nature nous offre et les ravages que l’homme lui cause…
Bilan de notre séjour Cancun, destination qui s’imposait à nous par l’aéroport international de Cancún par lequel nous sommes arrivés : une demi-surprise ! Nous nous attendions à trouver une station balnéaire hyper-touristique ayant défiguré un coin paradisiaque et… nous l’avons trouvée !
Mais nous avons aussi trouvé une certaine authenticité et tout compte fait, cela reste une première étape que nous ne regrettons pas !!!
Bon à savoir : le ferry pour Isla Mujeres coûte 160 pesos en partant de Puerto Juarez et 60 pesos en partant de Punta Sam, à quelques kilomètres de là.
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